En 2002, le Peuple français devait indiquer sa volonté d’une autre vie sociale. Pour cela, il devait massivement voter blanc au second tour ; quels qu’aient pu être les candidats en présence car, en réalité, le risque était nul de voir élu le seul candidat revendiquant ouvertement des idées totalitaires.
—Concernant les idées totalitaires… Ouvrons les yeux. Affirmer à gauche, à droite ou au milieu, qu’aucune autre voie n’est possible hormis l’économie de marché, constitue le préalable d’une démarche totalitaire.
Ensuite, la réalité sordide du totalitarisme, son développement et son enkystement, est laissée à des groupuscules complices du pouvoir. Lesquels grouscules sont installés aux points stratégiques d’où partent toutes les manipulations des valeurs et des capacités humaines. C’est ainsi que le pouvoir actuel, en France et à l’échelle mondiale, empêche l’expression des formes sociales plus solidaires, plus humaines.—
Un vote blanc massif au second tour de 2002 aurait simplement eu le mérite d’indiquer au nouveau Président que le Peuple français, dans sa grande majorité, voulait autre chose, une autre société.
La volonté d’une autre politique, d’une politique de solidarité vers plus de fraternité, le Peuple français devra un jour l’indiquer. Plus il tardera, plus ce sera pénible ; et s’il ne le fait pas, les autres peuples devront prendre acte du refus de la France de raviver et de leur passer brillamment le flambeau de la grandeur humaine.
Le vote blanc par lequel les électeurs peuvent évincer tous les candidats qui ne leur conviennent pas, est la première condition de la souveraineté du Peuple et donc la condition d’une véritable démocratie.
Invitons tous ceux qui ne trouvent pas de candidats réellement représentatifs de leurs idées à utiliser le vote blanc.
Et plutôt que de nous abstenir…
Votons blanc !
Gérard Privat